En arrivant à Pokhara on est allés au shop de Sita la femme népalaise de Cédric, un pote à Cédric le slackliner de Dublin, qui tient un shop de bijoux en macramé dans la rue principale de Pokhara. On a discuté 5 minutes puis, complètement crevé de la journée ayant commencée à 5h pour voir le lever du soleil à Bandipur, on est allé passer la nuit dans un hôtel juste à côté. L'hôtel était pas ouf donc on a changé le lendemain. Notre nouvel hôtel par contre était royal: une grande chambre double en haut de l'hôtel avec une vue sur le lac et les collines de Pokhara, d'où on pouvait même régulièrement voir les parapentistes planant au dessus du lac. Durant ces 3 jours qui ont précédé le début du trek on s'est principalement attelé à bien se préparer pour notre aventure imminente. On a fait un max de shopping pour acheter tout ce qui nous manquait: des bâtons de rando, des fringues techniques, et puis aussi un peu de ravitaillement pour subvenir à nos besoin de trekkers aguerris, dont 20 snickers. La veille on était fin prêt. On avait tous ce qu'il nous fallait, et surtout on sentais en nous ce subtil mélange d'excitation et d'appréhension, sentiment oblige à l'approche de toute grande aventure. On a également eu le temps de réserver une journée pour mon cadeau d'anniv de Clío: un tour en parapente dans les colline autour et au-dessus du lac de Pokhara, avec même un angle de vue sur l’Himalaya. C'était vraiment cool, une réelle impression de flotter dans les airs, et quand même de bonnes sensations avec les acrobaties. J'ai même préféré ça au parachute finalement, plus chill. Ça donne envie de faire la formation pour pouvoir le faire solo! Peut-être plus tard? Après le trek on est revenus à Pokhara. En guise de récompense on s'est offert un bon resto, une crêperie française, galette salade plateau de fromage et un peu de rouge. Nos trois journées restante à Pokhara ont été dans l'ensemble composées de chill sur les cafés au bord du lac. C’est-à-dire que l'ambiance de Pokhara s'y prête plutôt bien. On s'est aussi fait un petit ciné en plein air: The Big Lebowski, classique, accompagné obligé d'un indispensable verre de White russian. On a aussi traîné un peu avec un couple amis de Clio, Brendan et Eimear, fait un tour sur le lac en pirogue avec notre pagayeur privé un soir de pleine lune, et grimpé en haut d'une colline pour voir le World Peace pagoda, une grande stupa, ayant un beau point de vue sur Pokhara. Sans oublier notre visite d'une journée et d'une nuit en homestay dans le camp principal de réfugiés Tibétain de la région de Pokhara, qui nous en a très certainement beaucoup appris sur la situation des réfugiés tibétains au Népal aujourd'hui, et sur ceux restés au Tibet. Nous avons assisté à la cérémonie quotidienne des moines dans le monastère du camp, ils chantaient et jouaient des instruments tibétains, c’était vraiment unique.